L’étude de la Fédération Régionale des Chasseurs d’Auvergne-Rhone-Alpes, en périphérie du Parc Naturel Régional du Pilat, a permis de montrer que, sur ce territoire, les infrastructures linéaires de transport et l’urbanisation tendent à fragmenter les habitats naturels et à limiter les déplacements de la grande faune. Malgré des corridors écologiques identifiés, les grands ongulés (sangliers et chevreuils) semblent significativement limités dans leurs déplacements.
Dix ans d’observations, suivis GPS et analyses génétiques ont permis de repérer les zones perméables et les ruptures de connectivité. Même si des ouvrages non dédiés à la faune existent et traversent les infrastructures, leur fonctionnalité apparaît insuffisante pour assurer une réelle continuité écologique. Les suivis ont mis en lumière un effet barrière des autoroutes, routes à fort trafic et du canal du Rhône. Bien que des échanges subsistent, les analyses génétiques ont révélé une structuration des populations de chevreuils et sangliers, signe de la fragmentation des habitats.
Des secteurs à enjeux ont été mis en évidence et des pistes d’actions ont été proposées afin d’améliorer la fonctionnalité écologique du territoire. De manière plus précise, certains ouvrages d’art ont fait l’objet de diagnostic et de préconisations pour faciliter leur utilisation par la faune, améliorant ou conservant ainsi les continuités écologiques locales.
En savoir plus en quelques minutes de vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=X_g6NDVjH-Y